Pourquoi les filles « Trash » ont le vent en poupe ?

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Avec La Senti Lova, Jessy’K Talisha, Maya Poupée, Me’l Dope et plus anciennement Olivia Pither, on a l’impression que les meufs du mapane, ratchet, bien trash, bien ghetto sont plus tendances que jamais.

Mèches colorées, tenues près du corps, moulantes à souhait, manucure flashy, discours sans filtre, sans complexes… Qu’elles chantent le sexe ou s’exhibent sur les réseaux, ces filles sont suivies par de nombreux fans qui les follow pour leurs plastiques, leurs talents et leur bonne humeur : avec elles on ne s’ennuie pas.

 

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La Senti Lova

Ewowowo !!! La Senti Lova la sexy bandante est la star du moment a déjà conquis le public gabonais avec son super hit Lilili et on peut dire sans se tromper qu’elle est une vraie ambassadrice du Mapane. Tolibangando à fond, tenue légère, tête peroxydée, elle a son propre style et reste fidèle au quartier. Malgré les commentaires, chacune de ses apparitions est un pur moment de bonheur. Tout le monde se l’arrache et elle réussit à décrocher des sourires avec beaucoup de légèreté.

Il y a un an, la chanteuse Me’l Dope choquait le pays avec son titre B**** qui était explicit content mais elle a quand même réussi à en faire un hit local. Le langage est cru et assumé. Il faut dire que Me’l Dope a toujours capitalisé sur son sex-appeal. Belle et sexy, on dirait d’elle qu’elle a le sexe écrit sur le visage. Ses fans, Les Dopé(e)s la suivent dans son univers interdit aux moins de 18 ans.

 

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Me’l Dope
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Jessy’K Talisha

Tout récemment c’est Jessy’K Talisha qui dans son dernier titre Bad Gyal, ressort les codes de la rue en donnant les techniques pour « bouffer les mougous ». Dans sa musique, elle se lâche, twerke, parle de situations du quotidien avec beaucoup de simplicité et partage en toute transparence sa perte de poids et de style avec ses abonnés. C’est une femme de son époque qui ne se travestit pas pour plaire. Qualifiée de Cardi B du Mapane, Talisha qui est en voie de devenir la Queen du Dancehall au Gabon travaille son image tout en gardant cet ADN authentique qui la rend unique et c’est pour ça qu’on la kiffe.

Chez les influenceuses, c’est Maya Chandon qui attire toutes les attentions. Elle a fait ses débuts aux côtés de Clovis Nzong et sa téléréalité qui n’a finalement pas été un grand succès, avait déjà tiré son épingle du jeu par son look atypique et sa voix unique. La Poupée autoproclamée « coach » enchaîne les frasques sur les réseaux sociaux, le tout agrémenté dans un style qui lui est propre et dont elle en a fait sa signature.

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Maya Poupée

Ce qu’on aime chez ces femmes c’est leur authenticité. À une époque où on nous demande de mentir sur nos vies et de se donner un genre, elles gardent leur authenticité et c’est ça qui fait leur fraîcheur et tout leur charme. Elles restent elles-mêmes quand certain.es les qualifient de « cheap ». Le style est assumé, elles ne suivent pas la mode mais définissent leurs propres codes et c’est là toute la beauté de la chose : être sa propre égérie et à travers ça, fédérer tout un mouvement.

N’oublions pas que les tendances naissent dans les quartiers et dans la rue. Le langage, le style, la danse, tous prennent naissance entre deux ruelles et qu’on les aime ou pas, ces gos représentent la réalité, le quotidien, elles représentent tout un ensemble de femmes qu’on ne voit pas et nous inspirent par la créativité avec laquelle elles se créent une place au soleil.

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