Alain Soreil, Directeur de l’école de mode Duperré vient en soutien à la mode gabonaise

0
64

Le samedi 15 juillet dernier, les acteurs de la mode gabonaise ont eu l’immense honneur de rencontrer Alain Soreil, Directeur de la prestigieuse école de mode Duperré à Paris. De passage à Libreville, c’était l’occasion de faire un bilan de l’écosystème mode local et de réfléchir à d’éventuelles solutions.

IMG 20230804 WA0011
DR

Après une petite visite à l’école de Mode de Nzeng-Ayong afin d’apprécier les conditions d’apprentissage des élèves et peut-être détecter de potentielles pépites, c’est à la House of Design du côté d’Avorebam que les différents intervenants ont été conviés à prendre part à un échange lié au milieu de la mode gabonaise. Stylistes, membres du FEMOGA (Fédération de la Mode Gabonaise), dirigeants de médias, mannequins etc. ont tous répondu présents.

IMG 20230804 WA0009
Alain Soreil entouré de mannequins et stylistes gabonais.

Qu’est-ce que la mode africaine ? Qu’est-ce qui fait le Gabon en signature mode ? Qu’est-ce qui vous représente en terme de motifs, d’imprimés ? Comment emmener le gouvernement à investir dans le secteur de la mode ? Autant de questions qui ont pu être abordées lors du tour de table.

Accompagné d’une petite délégation, Alain Soreil a pu partager son expérience en tant que Directeur d’école de mode mais aussi en tant qu’artiste peintre, tout en incitant les créatifs à privilégier la création sans se mettre des étiquettes. « Il n’y a pas de mode africaine. On fait de la mode, point. Chacun a le droit d’exister ». Une façon de dire que la mode c’est la mode et la mode gabonaise fait également partie d’un grand tout, d’où la nécessité de mieux la structurer afin qu’elle puisse aussi avoir son rayonnement.

IMG 20230804 WA0018
Photo de groupe après le talk.

L’artiste français s’est engagé à apporter son expertise afin de soutenir ce secteur en pleine naissance. Il en est ressorti que se fédérer reste l’une des solutions les plus concrètes pour que le secteur mode au Gabon ait un véritable impact. Il est nécessaire que les différents acteurs s’organisent afin que leur voix porte. Alain Soreil s’est dit prêt à revenir pour soutenir différentes initiatives et ainsi travailler à un axe de coopération avec le secteur de la mode gabonaise.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici